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La fièvre des jeux de voitures

Mario Kart, Gran Tourismo, Need For Speed, Dirt… si vous vous intéressez au monde des divertissements numériques, ces noms ne vous sont pas sûrement étrangers. Depuis plus d’une trentaine d’année, les jeux de voitures ont, en effet, été sous les projecteurs dans le monde des jeux vidéo. En simulation ou en arcade, ils offrent la sensation folle de tenir un volant et de pousser à fond les pédales dans des univers qui gagnent, chaque année un peu plus, en réalisme et en qualité visuelle.

Les bornes d’arcade, les premiers jeux vidéo de voitures

Pour connaître l’origine des premiers jeux de voitures, il faudrait remonter en 1973 avec l’apparition d’Astro Race créé par Taito. Il ne s’agit pas d’un jeu de voitures à proprement dit, mais plutôt un jeu de course mettant en scène un vaisseau. Dans ce titre où on pouvait compter les pixels à l’oeil nu, on avait une vue de dessus à l’écran et il fallait éviter des astéroïdes pendant la course.

Un peu plus tard, le premier vrai jeu vidéo de voitures fut Gran Trak 10, développé par Atari Inc., sorti en 1974. Avec toujours une vue aérienne, le jeu consiste en une course contre la montre de plusieurs tours. Ce fut le premier jeu borne d’arcade du genre, utilisant un volant et deux pédales. Au niveau graphisme, on n’était encore qu’à un rendu noir et blanc, avec un design minimaliste mais déjà pour les joueurs amateurs, que de sensations à la clef ! Night Driver, toujours de Atari, suivra deux années plus tard en 1976. Il est l’un des premiers jeux dotés de la technologie 2D proposant une « ambitieuse » vue subjective.

Que serait un jeu de course de voitures sans adversaires à affronter ? Le rêve fut réalité avec l’arrivée de Pole Position de Namco en 1982. Pour la première fois, plusieurs concurrents virtuels pouvaient s’affronter dans une même course. Ce titre fut aussi l’un des premiers à proposer des parcours inspirés de circuits réels, un pas gigantesque en avant dans lequel allaient s’engouffrer par la suite, bien des jeux vidéos de F1.

Vers un réalisme et des graphismes plus évolués

Tout a basculé au milieu des années 80. Il s’agit d’une ère révolutionnaire pour les jeux de course automobile. Avec son titre Out Run sorti en 1986, Sega en fut l’instigateur. On assiste déjà à des graphismes plus améliorés, avec des circuits au décor exotique. Le jeu Out Run est devenu un incontournable des salles d’arcade, et l’on pouvait y conduire une Ferrari Testarossa aux côtés d’une superbe blonde.

De la 2D, on passe à la 3D vers la fin des années 1980. Et là, le départ est définitivement lancé ! Le succès des jeux de course se confirme et bat son plein. On n’en est encore à des textures polygonales et très dépouillées, les pixels sont toujours énormes et les résolutions d’écran laissent à désirer mais les émotions et même un certain réalisme sont déjà au rendez-vous. Certaines bornes d’arcade commencent même à être équipée de volant à retour de force. Dans la même continuité, la technologie ne cesse d’évoluer, et on assiste à l’arrivée de nouveaux périphériques mais surtout de nouveaux ordinateurs et consoles au milieu des années 1990. C’est notamment le cas de nouvelles gammes de PC et des consoles Nintendo, PlayStation… Ces années ont marqué le succès de plusieurs jeux de course, dont Need For Speed, Gran Turismo et Mario Kart, les séries les plus vendues au monde. Tous ces titres qui ont ouvert la voie aux jeux vidéo de voitures sont désormais au panthéon des jeux informatiques grand public « cultes ». Sur la foi de leur succès, d’autres studios s’engouffrent et se lancent dans la course.

Des jeux de voitures pour tous

Ce sprint des éditeurs a continué jusqu’à aujourd’hui avec des titres qui rivalisent de réalisme, de fun et même quelquefois de difficultés quand leurs éditeurs décident de les tirer du côté de la simulation. Qui n’a pas essayé, dernièrement, un jeu vidéo de voitures daté de 1, 2 ou même 3 années en arrière ne peut mesurer à quelques point les distances franchies peuvent être gigantesques sur des échelles de temps aussi courte. Bien sûr pour ceux qui sont plus ordinateur que console, il faut que le matériel suive, mais, croyez-en un vrai passionné, le jeu en vaut la chandelle.

De nos jours, on est bien loin des bornes d’arcade où l’on faisait une course seule sur une interface 2D. Non seulement les jeux de voitures sont plus aboutis, mais le matériel permettant de s’immerger est aussi de grande qualité (volant, écran panoramique, etc…) Indispensables pour certains jeux de simulation, quelquefois le Game pad ou le bon vieux joystick peut suffire. A ajouter encore au crédit de ces jeux, le nombre grandissant de compétition online où les pilotes peuvent se mesurer entre eux. La bonne vieille lutte de l’homme contre la machine des années 80 ou contre le copain dans une vieille salle de jeu d’arcade est reléguée à la préhistoire.

Arcade ou simulation et hyper-réalisme

Les jeux d’arcade existent toujours et partage un peu le monde des joueurs de voitures en deux. D’un côté ceux qui privilégient sensation pure et facilité de conduite à ceux qui attendent d’un jeu automobile qu’il soit plus ou au moins aussi réelle que la réalité. Au menu réglages, options, pour mettre son véhicule virtuel au niveau d’une préparation d’escuderia Ferrari. Un peu plus qu’un simple moment de fun, les simulations offrent un environnement tridimensionnel très proche du réel, reproduisant à la perfection le comportement routier des véhicules et les sensations de pilotage.

Côté décorum et épreuve, les jeux de course se sont aussi diversifiés, ne se limitant plus à tour de circuit : courses urbaines à la Fast&Furious, carte gigantesque comme dans Forza Horizon avec des tonnes de possibilités, drift, cross, course poursuite avec la police. Les environnements comme les options se sont enrichies. Pour qui aime se détendre en flirtant un peu avec le sport automobile ou pour qui aime la conduite, loin des budgets colossaux que supposent les écuries réelles, les jeux vidéo de voitures offrent de nos jours un monde de divertissement. Sur ce site, nous serons heureux de vous les faire découvrir. On verra que, sans être uniquement cloisonnés au monde des jeux vidéos traditionnels, on retrouve leur thématique dans d’autres univers ludiques. Ils sont même, par exemple, entrés au casino !

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